L’année 2025 démarre avec un séisme silencieux mais lourd de conséquences pour tout l’écosystème du référencement : Google supprime le paramètre num=100. Pour beaucoup de professionnels du SEO, cette disparition n’est pas un simple ajustement technique, c’est une véritable rupture avec des habitudes de travail ancrées depuis des années. Jusqu’à récemment, le num=100 permettait d’afficher sur une seule page cent résultats de recherche, une pratique précieuse pour analyser la SERP, suivre les positions, et collecter des données de manière efficace. Désormais, cette possibilité a disparu, et les référenceurs doivent composer avec de nouvelles contraintes.

Le sujet soulève des questions très concrètes : pourquoi Google a-t-il bloqué cette option ? Quel coût ce changement représente-t-il pour les agences, les freelances et les entreprises ? Quelles conséquences sur l’analyse SEO et le suivi des performances ? Entre contraintes techniques, besoin de fiabilité et volonté de limiter certains abus, Google rebat les cartes.

👉 Points clés à retenir dès maintenant :

• La fin du num=100 modifie profondément les habitudes des référenceurs.
• Le coût d’analyse SEO risque d’augmenter à cause d’outils plus lourds et de tests supplémentaires.
• Les raisons avancées par Google concernent l’infrastructure, la qualité et la lutte contre le spam.
• Les impacts stratégiques sont majeurs : collecte de data, audit, suivi des positions et lecture des SERP.
• Des alternatives existent mais elles impliquent de revoir ses méthodes et ses outils.

Quel est le coût de ce changement ?

Pour les professionnels, le premier choc concerne le coût du suivi SEO. Avec la suppression du num=100, impossible d’obtenir un panorama complet des résultats sur une seule page. 

Cela signifie :

• Plus de requêtes multiples nécessaires pour analyser les SERP.
• Une hausse de l’utilisation des ressources serveur et donc des coûts pour les outils.
• Un temps d’analyse rallongé pour les agences et indépendants.

En pratique, ce changement se traduit par :

• Des abonnements aux outils SEO (Semrush, Ahrefs, Sistrix, etc.) plus chers à terme, car ces plateformes doivent traiter davantage de requêtes.
• Une dépendance accrue aux API et à la Search Console, mais avec leurs propres limites (impressions, clics, positions moyennes, etc.).
• Un impact direct sur les audits manuels, beaucoup plus longs à réaliser.

Pourquoi Google bloque le num=100 ?

Google n’a pas communiqué en fanfare sur ce sujet, mais plusieurs raisons techniques et stratégiques se dessinent :

• Alléger l’infrastructure : afficher 100 résultats d’un coup générait des charges lourdes sur les serveurs.
• Limiter les abus : le paramètre était massivement utilisé par les bots et les scrapers, souvent pour générer du spam.
• Améliorer la fiabilité : avec la montée en puissance des LLM (ChatGPT, Perplexity, etc.), Google cherche à rendre les données plus difficiles à extraire en masse.
• Forcer le scroll continu : Google pousse depuis plusieurs années l’affichage dynamique et la pagination fluide, notamment sur mobile.

En clair, Google ne veut plus que les résultats soient affichés sous forme brute et massivement collectés. Le moteur préfère un affichage progressif, contrôlé, et intégré à son écosystème de données.

Comment signaler ce changement ?

Même si l’on ne peut pas « forcer » Google à réactiver le num=100, il est possible de :

• Utiliser le centre de support Google et signaler un commentaire via la Search Console.
• Contacter le service support via les canaux officiels de Google Search.
• Partager ses retours sur LinkedIn ou dans les forums SEO pour peser collectivement.
• Échanger avec des acteurs reconnus (Barry Schwartz, Aurélien Bardon, etc.) qui relayent souvent ces problématiques auprès de Google.

Le but n’est pas d’espérer un retour en arrière, mais de montrer l’impact réel sur les professionnels.

Quels changements pour l’analyse SEO ?

L’impact est immédiat :

• Les audits doivent intégrer une vision fragmentée des SERP.
• Les outils doivent multiplier les appels aux serveurs pour obtenir l’équivalent de ce qui tenait sur une seule page.
• Les agences doivent revoir leur méthodologie, car le coût en data augmente.

Conséquences stratégiques :

• Moins de visibilité sur le top 100 des positions, alors que c’était un repère clé pour beaucoup.
• Des difficultés accrues pour identifier les concurrents secondaires, souvent présents au-delà de la première page.
• Une fiabilité moindre dans la collecte des signaux SEO (clics, impressions, mots-clés associés).

Les sites web face au vrai défi du num=100

Depuis que Google abandonne le num100, chaque site web doit repenser sa manière de collecter les informations liées au référencement. Là où il suffisait d’une page pour analyser un top 100 résultats, les professionnels doivent désormais multiplier les requêtes, parfois de façon manuelle, ce qui augmente le volume de données générées et les coûts associés. Certains outils utilisent déjà du JavaScript ou des scripts avancés pour simuler le scroll continu, mais cette approche reste instable et peu pertinente sur le long terme.

Un expert SEO sait que cette contrainte change la donne : l’efficacité et la fiabilité passent désormais par des méthodes hybrides, mêlant Search Console, API et solutions basées sur l’intelligence artificielle. Le retour d’expérience de septembre 2025 montre que cette mutation s’inscrit dans une logique durable et impose de revoir les fondamentaux de l’analyse SEO.

Comment fonctionne le paramètre num ?

Pour rappel, le paramètre num permettait de définir le nombre de résultats affichés sur une URL Google Search :

• num=10 → affichait 10 résultats.
• num=50 → affichait 50 résultats.
• num=100 → affichait 100 résultats.

C’était un string simple intégré à l’URL, utilisé depuis des années par les référenceurs. Mais Google a désormais désactivé num=100 en janvier 2025, et ce réglage n’est plus reconnu par le moteur de recherche.

Collecter l’information en continu : un nouvel impératif

En l’absence du num=100, il n’existe plus de raccourci pour collecter l’information sur la SERP. Chaque jour, les référenceurs constatent une augmentation du temps passé à auditer un site ou à suivre la performance d’un contenu. Cette contrainte rend la tâche plus lourde, mais elle pousse aussi à découvrir de nouvelles approches. Par exemple, certaines agences utilisent des outils capables de reconstruire une vue complète de la recherche Google à partir de plusieurs requêtes successives.

L’article de Barry Schwartz paru en septembre met en avant ce point de vue : le moteur force les SEO à sortir d’une logique “classique” pour adopter une méthode plus segmentée et plus proche de la réalité. Résultat : moins de confort, mais une donnée souvent plus stable et mieux liée aux vrais signaux utilisateurs.

Quel impact pour le SEO en 2025 ?

La suppression du num=100 ne se limite pas à un détail technique : elle change la manière dont on analyse, collecte et interprète les données.

• Plus difficile d’obtenir une vue complète des résultats pour une requête.
• Les référenceurs doivent utiliser des outils plus sophistiqués et donc plus coûteux.
• L’audit SEO devient plus lourd et plus stratégique.
• Les clients finaux risquent de voir une hausse des tarifs pour les prestations de suivi.

Côté business, cela favorise les grands acteurs du SEO disposant de ressources massives. Les freelances ou petites agences devront trouver des astuces pour rester compétitifs.

Pourquoi Google a désactivé num=100 ?

Officiellement, aucune annonce publique claire. Mais les signaux concordent :

• Réduire le spam et le scraping massif.
• Protéger la qualité des résultats et éviter une exploitation trop brute des SERP.
• Pousser les utilisateurs vers un usage plus fluide, via scroll continu ou interfaces enrichies.
• Reprendre la main sur la manière dont les data SEO sont collectées.

Ce n’est pas une surprise : Google supprime régulièrement des paramètres considérés comme détournés ou trop utilisés par les bots. La fin du num=100 s’inscrit dans cette logique de verrouillage et de contrôle.

Un changement stratégique aux conséquences profondes

Cette suppression va bien au-delà d’un simple réglage. Elle redéfinit le rapport entre les moteurs de recherche et les acteurs du SEO. Chaque site web doit s’adapter, qu’il s’agisse de renforcer la qualité de son contenu, de multiplier les liens pertinents ou de tester des méthodes alternatives pour rester visible. L’augmentation des coûts est une réalité, mais elle s’accompagne aussi d’opportunités : mieux cibler ses mots-clés, se concentrer sur des pages stratégiques et améliorer la pertinence des impressions.

Pour les référenceurs, c’est l’occasion de mettre en avant leur expertise, de proposer des services réalisés gratuitement en test ou des audits premium, et de se positionner comme des interlocuteurs fiables dans un écosystème mouvant. En résumé, le num100 abandonné devient une mesure qui force chacun à se réinventer et à renforcer la valeur ajoutée de son travail.

Conclusion

La suppression du num=100 par Google en 2025 marque un tournant pour tout l’écosystème du référencement. Ce qui semblait n’être qu’un petit paramètre d’URL est en réalité un pilier discret des pratiques SEO depuis plus de quinze ans. Sa disparition entraîne une hausse des coûts d’analyse, une complexité accrue pour les audits, et un besoin urgent de réinventer les méthodes. Les outils devront s’adapter, les agences devront revoir leurs tarifs et leurs process, et les référenceurs indépendants devront faire preuve de créativité pour continuer à fournir une valeur ajoutée dans leurs prestations.

Au-delà de la frustration immédiate, cette évolution illustre la stratégie globale de Google : maîtriser l’accès aux données et stabiliser son infrastructure, quitte à compliquer la tâche des professionnels. Les prochains mois seront cruciaux pour tester de nouvelles approches, trouver des alternatives et construire une pratique SEO plus résiliente face à un écosystème toujours plus verrouillé.

FAQ

👉 Le num=100 va-t-il revenir ?
Peu probable. Google a rarement réactivé un paramètre désactivé.

👉 Quels outils sont les plus impactés ?
Les outils de suivi de position (Semrush, Ahrefs, etc.) et les scrapers manuels.

👉 Existe-t-il une alternative au num=100 ?
Non directe. Il faut désormais passer par le scroll continu, la Search Console ou des API spécialisées.

👉 Pourquoi ce changement arrive-t-il en 2025 ?
Google cherche à renforcer la fiabilité, limiter les abus et préparer son moteur à l’ère des LLM et de la recherche augmentée par l’IA.

👉 Est-ce que cela change l’expérience utilisateur classique ?
Pour l’utilisateur lambda, peu. Mais pour les SEO et les professionnels du web, l’impact est majeur.